« Good day for big Marmorata »

Salut,

« It’s a good day for big marmorata »

Ceci a été la phrase que l’on a le plus entendue pendant ce séjour de 6 jours de pêche en Slovénie.

Nous avions réservé une pension, sur la partie haute de la Soca, un peu au dessus de Bovec, à la confluence de la Soca, et de la Lepena.

L’hôtel est juste devant la Lepena, et nous pouvions voir la rivière de nos chambres.

Au niveau du temps, malheureusement, nous sommes tombés la semaine de pluie après deux mois sans. Pendant toute la semaine, les eaux étant teintées, tout les gardes que nous rencontrions nous répétaient tous la même chose, « it’s a good day for big marmorata! », le premier jour nous n’avons pas trop saisi et on ne voulait pas trop y croire, puis au fur et à mesure que les jours avançaient je me rendais compte que finalement s’était sûrement vrai…mais ce n’était qu’après avoir vu les rivières en fin de séjour avec  des eaux cristalines et basse, et ce n’était plus des « good days for big marmo ».

Le matin du premier jour de pêche a été effectuer sur la Baca, mais le eaux étaient hautes et teintées. Autant dire que les poisosns n’étaient pas dehors, et ce ne fut qu’une seule petite truite arc en ciel qui vint inaugurer ce voyage

 

L’après midi, nous sommes allés chercher une rivère avec moins d’eau, et notre choix s’est porté sur la Trebuscica, plus petite rivière. Nous arrivons au coin convoité sauf que c’est sans compter l’affluence. Nous discutons deux minutes avec ces pêcheurs qui sont français, et le guide qui les accompagne a la gentillesse de nous indiquer un secteur plus haut où on ne se dérangera pas. Nous sommes alors partis pour les gorges de la Trebutchika, 5km au dessus.

Les niveaux étaient bien mieux avec moins d’eau que sur la Baca, mais les eaux étaient un peu teintées. Nous pêchâmes  au streamers olive et noir et de temps en temps en sèche. Les truites étaient plus au rendez vous. Avec même la possibilité de les pêcher à vue sur certains plats. Bonne après midi au final, avec aussi deux ombrets en nymphe et une marmo en sèche.

Le soir, ce fut le tour à la pluie de s’inviter à la fête, déjà le soir de l’arrivée, le mercredi soir, nous étions arrivés à l’hôtel sous un orage carrabiné, avec un « peu » de grêle. C’est sûr que le jeudi, premier jour de pêche allait être plus que teinté et humide, surtout lorsque que l’on voit dans le centre de Bovec des bulldozers enlever les grêlons au godet…

La nuit, la pluie venait toujours alimenter en eau les rivières autour de l’hötel qui étaient déjà bien hautes. Par exemple la Soca en milieu de séjour, avait 1mètre20 de plus que la normal… dur de la pêcher dans des conditions comme celles-ci!

Le vendredi, nous décidâmes de rester autour de l’hötel, et de pêcher un peu la Soca dont les bordures étaient pêchables au streamer. Les cartes prises, nous remontions tous une partie de bordure de la confluence avec la Lepena au début de l’impressionant, et du verticale canyon. Au final, quelques truites arc en ciel ont été prises et une marmorata, autour de 50cm pour les arc, et 40cm pour la marmorata ( de Seb). Il pleuvait à averse et des bancs de brumes se rependaient sur la rivière en fonction des averses, c’était très humide.

 

J’ai été un peu déçu de l’apparence des truites de la Soca. En effet, pendant tout le séjour, ce sont les truites de la Soca qui étaient le plus abimées, au niveau des nageoires, mais aussi des flancs, avec peu d’écailles, et des têtes bizaroïdes. Par rapport aux autres rivières que l’ont a pêchées c’est ici que j’ai vu les moins belles truites.

L’après midi, nous décidâmes de quitter la Soca  pour pêcher la Lepena, rivière plus petite et moins teintées par les pluies.


La pêche fut plus agréable car la rivière était de taille plus humaine, et le temps était plus clément. Le streamer était l’arme d’attaque de la majorité d’entre nous. Nous commençâmes sur un joli trou, où seb et moi firent une truite. Laurent lui avait un chat noir avec lui…

         

 

Puis nous laissons Laurent avec son trou, et nous montons sur le trous suivant, qui était 100m au dessus, avec de gros courants séparant les deux spots. Le trous que nous atteignons fut baptiser par la suite « trou à marmos » Tout simplement parce que nous avons pris 4 marmos coup sur coup sur ce spot en 4/5 lancers… Ce trou est une jonction de courants assez importants, et profonds. L’un des deux est plus important que l’autre, et un joli contre courant se formé en bordure du courant mineur.

Je commence en premier de lancer, au premier lancer je vois une truite attaquer mon streamer par un coup de tête puis elle ouvre la gueule et enfourne mon leurre dans sa bouche le ferrage effectué, ce fut une marmorata de environs 35cm.

Puis je relance car Seb était occuper à faire un petit poste sous une pierre. Lancer en bordure du courant mineur, en strip, strip strip, et puis une plus grosse sort du courant et suis, je ralentis … puis accélerre, coup de tête dans le streamer, et attaque, ce fut au final « qu’une » arc de environs 40cm .

Comprenant alors qu’il y avait du fish à faire seb me rejoint, et lança son streamer au même endroit que moi, et fit lui aussi à son tour sortir une truite du courant. Cette fois ce fut une jolie marmorata de 45cm environs.

Puis il relance entre les deux courants, juste avant que les deux courants de rejoingnent. Là après quelques strip, nous voyons une masse noire sortir du courant plus important, et suivre son streamer, grosse émotion quand seb loupe son ferrage lorsque la « Big marmorata »  avait engamé son streamer!! Celle-ci devait faire ces 70cm!!

Je relance plein courant mineur, celui de gauche, et je strip, puis je vois une grosse sortir du courant et suivre lentement de loin, je ralentis, elle se rapproche, puis je donne un petit coup sec pour animer les fibres de marabout, et là l’attaque ne se fit pas attendre, ferrage, et là ce fut plus lourd et plus puissant que les autres. Restant d’abord dans le trou la truite ne me fit faire pas trop de soucis, mais lorsqu’elle commença à aller dans les courants avals, je ne pouvais pas la brider, et je parti pour suivre la truite dans les courant, le moulin de vida en moins de deux et le backing n’était pas loin du tout!

Après être passé sous des arbres, m’être pris deux ou trois gamelles, je réussis à reprendre du mou sur elle qui s’était réfugiée sous un caillou dans le trou où Laurent était encore. La ligne plongeait sous un caillou et je ne sentis qu’un poids lourd dans la canne, plus de coup de tête, inquiet j’essaie de pomper pour faire sortir la truite en espérant qu’elle y soit encore! Puis elle surgit d’un dernier coup de queue. Seb qui m’avait suivis en filmant à moitier tant bien que mal, réussit à l’éppuiseter! OUF Elle est grosse et grasse.

Après mesure, elle fait accuse les 53cm!

                                                    

Après  avoir montré notre joie pour ce coup de ligne, nous remontons sur le trou espérant en prendre d’autre! Et Seb ne s’est as loupé cette fois en leurrant cette jolie marmorata de 45cm…

                                                  

 

.Autre fait marquant de la journée, l’arrivée sur un spot assez troublant. Ce spot est un gros contre courant et remous, un trou en bordure d’un courant puissant, ce trou est circulaire de diamètre environs 4.00 mètres et de profondeur environs 2.00mètre. Dans ce trous ce jour là nous voyons quelques truites, en fait c’est quelques 30 truites que nous voyons toutes autour de 40cm. On se dit que c’est gagné, il est possible de les pêcher à vue, mais malheureusement elles n’étaient pas très coopératives.

A ce moment là l’eau était un peu trouble et l’on ne se rendait pas trop compte de la profondeur et de la quantité de truites qui y étaient. Nous avons eu la même réaction : nous sommes dans une pisciculture… Les jours suivants , avec les eaux qui s’éclaircissaient, on a put constater qu’il y avait environs 50 truites dans ce seul trou… Assez artificiel tout de même.

                              

Avec Seb, nous montons plus haut car le gérant de l’hôtel nous avait parler de cascades où la pêche était très sympa. Alors nous montons toujours pour y accéder mais nous savons pas réellement à quel niveau elles sont.

Les poissons sur cette rivière étaient tous en parfaite condition, de belles truites, bien formées, avec des belles nageoires et très vives, bizarement excepté dans la « pisculture », où les poissons ne se débattaient pas. Mais arrivée à un pont, nous nous rendons compte que l’heure est déjà tardive, et que nous devons rentrer… Nous redescendons vers la pension, avec la ferme intention de remettre la quête des cascades à un autre jour.

 

Le samedi, nous prenons encore les cartes sur le secteur de Bovec avec la Lepena, car la rivière a un peu baissé et la couleur de l’eau est plus attractive que la veille ! Nous allons voir la Soca, mais celle-ci a pris encore un peu d’eau avec les pluies de la nuit, et nous décidons de nous rabattre la matinée sur la Lepena. Nous décidons alors avec Seb de monter plus haut que la veille pour voir ces fameuses cascades. Après une bonne 1/2 heure de marche dans les chemins, nous commençons à appercevoir des dénivelés plus importants, et déjà des trous plus marqués se distinguent, et plus haut encore des belles cascades dans de véritables gorges sont visibles! L’eau est extrêmement claire, et aucun poisson n’est visible. De plus aucune vie n’a l’air d’y être car pas d’insectes sous les pierres…

De plus la pluie commençait à tomber légèrement, et nous ne voulions pas trop en recevoir sur la tête. En redescendant nous nous arrêtons sur un trou que l’on avait repéré en montant. Se fut plutôt productif, avec quelques marmos, et des truites. La pêche ne se faisait plus au streamer mais uniquement en nymphe au fil ou à vu quand cela était possible.

Puis nous rejoignons les autre pour le casse croûte. Puis nous discutons du programme de l’après midi. Pour Seb, Laurent et moi, se sera une partie de streamer dans la Soca pour tester les grosses… Sans grand succès au final car nous nous sommes pris de grosses averses sur la figures, et c’est trempés que nous rentrons à l’hôtel.

Le soir nous prenons notre repas avec quelques questions sur la suite de notre séjour, en effet cela fait quelques jours que le temps fait des siennes et certaines rivières ne tendent pas trop à descendre…  Après débat et discution entre nous, nous nous mettons d’accord pour ne pas pêcher le lendemain, pour faire des repérages et regarder les rivières sur la partie de Tolmin pour « assurer le coup » des deux derniers jours de pêche. En effet, ils ont prévus grand beau temps pour le lundi et le mardi…
Ainsi, nous ne prenons pas de carte le lendemain, et c’est avec l’idée de voir les rivières que nous allons en direction de Tolmin. Grosse surprise, la Baca et l’Irdijca sont tout à fait claires et pêchables. Quelques pêcheurs d’ailleurs sont en action sur les deux rivières.
Nous mangeons à la pension Sterk, au moment où un orage de grêle éclate.
Puis pour l’après midi, nous allons voir l’Idrijca sur sa partie haute vers la confluence avec la Trebuscica
De plus nous prenons le temps d’aller voir La villa noblesa et Branko, pour acheter quelques mouches. Son atelier est une véritable salle d’exposition de ses anciens trophés, avec truites arc en ciel, marmorata, brochet, huchons, ombres, … taxidermés, accrochés aux murs. Disons qu’il faut aimer…  C’est aussi l’occasion de voir à quoi ressemble la branko killer, et autre mouches connues pour leur efficacité sur les rivières slovènes.
Ainsi après cette journée de repérages, nous savons que le lendemain nous allons aller taquiner les poissons sur l’Idrijsca et la Baca.
Malheureusement, la nuit, la pluie a fait des siennes, et arrivés sur la Baca, la rivière était teintée et certains pêcheurs rencontrés nous affirment que par ces conditions, il est préférables de monter sur l’Idrijsca. C’est ainsi qu’après n’avoir rien pris sur la Baca, nous passons sur la vallée de l’Idrijsca pour tenté une pêche à vue. En effet la rivière est très claire.
Quelques truites de prises en sèche, et nymphe à vus. De gros bancs de chevesnes aussi et de barbeaux étaient présents. La pêche à vue s’est révélée assez efficace! et cela nous a remonter un peu le moral!
Le lendemain sera notre dernière journée de pêche. Nous décidons de rester sur le secteur de Bovec car c’est celui-ci qui nous a apporter le plus de plaisir au niveau pêche.
Certains sont aller cherché les marmorata sur un parcours aval de la soca
 La rivière restait tout de même assez laiteuse mais la couleur grise disparaissait. D’autre restaient sur la Lepena pour la journée, La pêche en sèche et en nymphe étaient les deux techniques les plus efficaces.
Voilà c’est la fin, le lendemain nous partons pour 10h de route pour rentré en France.

Mes impressions sont assez mitigé sur ce séjour. J’ai eu l’impression que la population de truite faisait très artificielle. Beaucoup de gros poissons sur un petit espace, beaucoup de prédation entre poissons, il n’y a aucunes espèce accompagnatrice comme les vairons, les goujons, sauf sur l’Idrijsca qui est une plus grosse rivière. Certaines marmorata sont très abîmées, est-ce les truites arc en ciel qui les concurrencent, ou alors autre chose… Certaines partie de rivière sont vides de poissons, mais à d’autres endroits s’est des centaine de poissons sur un seul trou… C’est étrange je trouve…

Au niveau des mouches, se sont les même que par chez nous, les terrestres noires marchaient bien, et les petits moucherons noirs aussi. Au niveau nymphe, prévoyez lourds voir très lourds…

voici une compilation des vidéo prises pendant le séjour

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=e4aaAkhYr5c&feature=youtu.be[/youtube]

A bientôt

 

stéphane

 

Originally posted 2012-08-21 13:09:07.

2 commentaires.

  1. Salut,

    Pour ce qui est des ombres, nous n’avons pas eu des conditions permettant la pêche de ce poisson sur la Soca.
    Mais je pense que c’est à faire au moins une fois pour se faire son idée…. surtout que les conditions sont très changeantes malgré tout…

    ++

  2. Bonjour,
    Merci pour ce compte rendu. Je dois y aller début octobre et je ne trouve cela pas très rassurant. Il parait qu’il y a eu de très grosses crues l’année dernière (de fréquence millennale) et que la population de poisson sauvage a souffert laissant la place surtout aux poissons déversés. Où sont passé les magnifiques ombres de la Soca? Je crois que l’on va surtout se concentrer sur la Croatie et la Sava…
    à +

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