Le long des chemins

Salut,

Ça y est, il y a deux ans j’ai commencé les chemins de saint Jacques de Compostelle, et cette année après 20 jours de marche, je suis arrivé en Espagne. J’ai ainsi pu découvrir beaucoup de régions, de paysages, de spécialités.

Je vais, ici, simplement vous parler d’une partie des rivières, ruisseaux, lacs, étangs, fleuves que j’ai pu traverser au cours de cette longue marche (200km il y a deux ans, et 520km ce mois de juillet). Simplement des impressions, des photos, des observations parfois de poissons, d’insectes etc. Simplement vous donner envie de découvrir encore plus les régions de France, qui recèlent encore quelques jolies rivières!

Le département de la Haute Loire, point de départ d’un chemin. Rapidement nous traversons l’Allier à la hauteur de Monistrol d’Allier.

L'Allier à Monistrol d'Allier
L’Allier à Monistrol d’Allier

Rivière au débit un peu important à ce niveau, de bonnes populations de poissons de tous types ( truites, ombres, etc.) En Novembre nous pouvons observer quelques saumons frayer sous le pont et sur le linéaire amont.

Nous traversons ensuite l’Ance du Sud, qui ici ressemble plus à un petit ruisseau qu’à une jolie rivière, mais c’est sans compter l’influence du barrage quelques kilomètres en amont : le barrage de Saint Préjet d’Allier. En amont de ce barrage, la rivière est plutôt de type serpentant dans les prés avec une jolie ripisylve.

Ance du Sud

Le chemin monte ensuite sur le plateau de Saugues, nous rencontrons alors la Seuge, le pontajou, puis un peu plus loin la Virlange. Toutes des rivières serpentant dans les prairies humides, avec très peu d’arbres. Ces rivières sont excellentes à tous point de vue! Nous remontons la vallée de la Virlange ensuite jusqu’à sa source au domaine du sauvage.

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La Seuge
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La Virlange
Les sources de la Virlange au Sauvage
Les sources de la Virlange au Sauvage

Nous passons ensuite en Lozère, sur la descente de la Margeride et en direction de l’Aubrac. Nous traversons la Truyère avant Aumont-Aubrac (capitale de l’aligot).

Puis avant d’arriver à Nasbinals nous longeons sur plusieurs kilomètres le Bès. Rivière ressemblant à ce niveau à la Seuge, la Virlange, de part son parcours au milieu des pâtures, avec un profil assez lent. Très jolie rivière où j’ai pu observer d’un pont des truites de taille respectable se délecter de quelques insectes.

Le Bes
Le Bes

Nous entrons ensuite en Aveyron, qui marque le début de la descente dans la vallée du Lot. Nous commençons par traverser, le ruisseau  (boralde, localement) de Saint Chély d’Aubrac très poissonneux de petite taille visible du pont en bas du village, mais le ruisseau est très encombré.

Ensuite nous attaquons la vallée du Lot en arrivant tout d’abord à Saint Côme d’Olt (un des plus beau village de France) Le lot est alors une grosse rivière à profil plutôt lent à poissons blancs et carnassier. Nous le longeons sur plusieurs jours.

Le Lot à Saint Côme d'Olt

Le Lot à Saint Côme d’Olt

Espalion

Espalion

Estaing
Estaing

Le Lot à Estaing

Le Lot au dessus d'Estaing
Le Lot au dessus d’Estaing

Nous arrivons ensuite à Conques, très beau village avec une très belle abbatiale (l’explication de son tympan, et le concert d’orgue ensuite en soirée valent vraiment le détour!!), Le Dourdou coulent paisiblement au fond de la profonde vallée.

Nous retraversons le Lot à Livinhac le Haut, pour ensuite passer dans la très jolie vallée du Célé au niveau de Figeac dans le Lot.

Le Célé à Figeac
Le Célé à Figeac

Le Célé, rivière qui connait de forts étiages, est magnifique dans sa partie aval de Figeac (d’ailleurs une voie du chemin passe dans cette vallée, option non réalisée sur mon chemin). Peuplé de blanc majoritairement, elle doit abrité tout de même quelques truites surtout sur sa partie amont de Figeac où elle coule dans une vallée plutôt tranquille.

Pour mon chemin, je suis parti au nord en direction de Rocamadour. Et notamment la superbe vallée de l’Alzou qui entre Gramat et Rocamadour est à sec la plus part du temps en été sauf par temps d’orage. Néanmoins le parcours du canyon d’une rivière complètement sèche est assez intéressant, surtout que la vallée possède une végétation hors du commun pour un secteur situé au milieu des Causses. L’arrivée sur Rocamadour est superbe.

Arrivée à Rocamadour
Arrivée à Rocamadour
Canyon de l'Alzou
Canyon de l’Alzou

Le problème des Causses pour les rivières et l’eau c’est leur géologie de type calcaire. C’est un vrai gruyère et l’eau à tendance à passer en profondeur plutôt que de former une rivière en surface. Autrement dit pendant plusieurs jours, jusqu’à retrouver la vallée du Lot je n’ai pas croisé de rivière ou alors que des lits à secs. La rivière suivant est le Vers, qui coule Nord/Sud et se jette dans le Lot à Vers… La rivière est superbe, sa vallée est très belle!. Sur sa partie amont, la rivière circule dans une énorme zone humide avec tout un réseau de petits canaux, avec une eau translucide et un profil en escaliers. Puis elle atteint la vallée principale où elle se régularise et forme une superbe rivière. Malheureusement je n’ai pu observer aucun poisson sur sa partie haute (qu’une écrevisse), mais cela serai très étonnant qu’il n’y ai pas un poisson ou deux qui y traînent… à explorer!

le vers amont

Ensuite sur le bas de son parcours, les blancs apparaissent au milieu des truites bien visibles. Un parcours découverte est présent et un parcours no-kill également quelques kilomètre en amont de Vers. La rivière est superbe sur tout son cours et le cadre est génial pour la pêche comme pour la baignade.

le vers milieu

Le vers à Vers
Le vers à Vers

chute le vers

Nous dévions ensuite le long de la Vallée du Lot, qui a bien changé depuis qu’on l’a quitté à Estaing, jusqu’à Cahors.

 

Le Lot à Vers
Le Lot à Vers
Cahor, et le Lot
Cahors, et le Lot

Nous quittons alors les Causses et entrons dans le département du Tarn et Garonne un peu après Montcuq. A partir de là et jusque dans les Landes, nous avons une activité agricole axée sur les cultures végétales, et donc automatiquement de l’irrigation. Ce qui permet d’avoir pas mal d’étangs pour les pompages estivaux. Dans certains, la plus part même, il y a moyen de trouver quelques poissons, notamment des carpes à chasser à vue sur les bordures le matin (j’en ai vu un bon paquet!) A Moissac nous rejoingnons la confluence entre le Tarn et la Garonne. C’est déjà un très joli fleuve.

la garonne avuillar

 

La Garonne à Auvillar
La Garonne à Auvillar

Nous longeons également pendant quelques kilomètres le fameux canal du Midi…

Canal du midi et ses platanes
Canal du midi et ses platanes

Nous entrons ensuite dans le beau département du Gers, que nous traversons d’est en ouest sur sa partie Nord. Ce qui m’a étonné dans ce coin c’est la turbidité de l’eau général des rivières. Alors je ne sais pas si c’est à cause d’une soirée d’orage, ou bien si c’est naturellement trouble, mais du coup c’était peu engageant. Beaucoup de cultures irriguées donc beaucoup d’étangs (attention parfois en propriétés privées).Nous traversons la Baïse à Condom, l’Osse au pont d’Artigue (pont du XII ème).

La Baïse
La Baïse
Pont de l'Artigue (XI ème)
Pont de l’Artigue (XII ème)

Puis nous entrons dans le département des Landes à Aire sur l’Adour. joli fleuve avec un profil plus rapide que les rivières rencontrées jusque là, on sent que nous avons un changement dans le relief.

L'Adour
L’Adour

Nous quittons très rapidement les Landes, pour les Pyrénées Atlantiques. Nous entrons dans le Béarn après Pimbo, nous traversons alors le Gave de Pau au niveau de Argagnon (observation de plusieurs carpes fouillant le fond dans les courants de bordure…), et nous entrons dans les vallées du Béarn. Toutes les rivières ont l’air sympathiques dans cette région. Nous traversons le Gave d’Oloron à Navarenx et le Saison au niveau de Charres.

Gave de Pau à Maslacq
Gave de Pau à Maslacq
Gave d'Oloron à Navarenx
Gave d’Oloron à Navarenx
gave d'oloron
Gave d’Oloron à Navarenx
Le Saison à Charres
Le Saison à Charres

Enfin nous rentrons au Pays Basque à Aroue, et ses superbes collines vertes. Nous traversons la Bidouze, puis nous arrivons à Saint Jean Pied de Port qui est traversé par la très belle Nive. La réserve dans le village permet l’observation aisée de nombreuses truites laissant à penser que les rivières se remettent petit à petit des séquelles des crues passées. J’ai même pu y observer, le matin, une anguille!

La Bidouze
La Bidouze
colline basques
Les collines basques

vallee basque

nive saint jean
La Nive à Saint Jean Pied de Port
la nive saint jean
Saint Jean pied de Port

Ensuite le chemin part en Espagne par les crêtes des Pyrénées, pour Roncevau.

Quelques images de l’une des plus belle étape pour l’instant!

Les premiers kilomètre en Espagne par le col de Bentarte
Les premiers kilomètre en Espagne par le col de Bentarte

colline montee nuage

Ca monte!
Ca monte!
Passage en Espagne
Passage en Espagne

sommets et landes espagnoles

 

Bonne journée! Bon chemins!

Stef 43

 

 

Originally posted 2015-08-25 09:36:24.

4 commentaires.

  1. Merci!

    Pas de fouet emmener, on fait un peu la chasse aux grammes inutiles! Et puis, le but n’était pas la pêche, donc pas envie de pêcher 😉 simplement marcher, observer, et retenir le nom des rivières et des endroits pour mieux y revenir !

  2. Très beau reportage, bravo !
    Tu n’avais emporté un fouet ?

  3. Salut stef 🙂

    Quel beau périple !

    Je te confirme que dans le Vers il y a des truites.

    Pour les rivières du Gers elles sont tout le temps ainsi sur la partie basse. Plus en amont vers la source il y a un nokill dans lequel on peut pêcher a vue chevesne, carpes …

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