Salut,
La première partie des concours étant passée, il est temps se détendre. Petit retour en image sur cette semaine de pêche
Petite sortie sur deux jours avec des amis sur la Haute Vallée de la Loire.
Départ samedi des environs du Puy, direction la vallée de la Loire. Le temps est froid, vent du nord irrégulier, ciel gris, nuages bas. Il avait plu la veille, la Loire n’était pas très belle à Coubon, et avait pris 15 cm à Goudet. Autant dire qu’elle était difficilement pêchable. Après discussions, et bilan des niveaux sur Vigicrue, nous montons sur un parcours limitrophe Haute Loire/Ardèche. La température est toujours basse, un ciel bouché.
La Loire est propre, et pêchable à cette hauteur. Début en nymphe, je touche 2/3 poissons, dans les courants. Puis des insectes commencent à sortir, des éphémères grises et des grosses, type march brown. Sur les coups de 13h30, les prises se régularisent en nymphes surtout, mais Fred finit sur 4 truites en sèche. Après être remonté pour manger, nous retrouvons la rivière en activité, avec des grosses éphémères se faisant de ci de là gober par une truite aux aguets. C’est parti pour une après midi en sèche sur des mouches grosses et volumineuses, brassant de l’eau. Pêche des courants, pêche à courte distance : bref on se régale! Fred en fait une jolie qui est proche des 35 cm. La plupart des truites tournaient autour des 24/25 cm.
Le soir, nous nous retrouvons dans la cabane de Vincent, perchée sur les hauteurs de la Haute vallée de la Loire. 3 km de chemins en 4*4 pour y parvenir, personne ne nous dérangera, ni même le contraire!
Après une soirée paella (merci Pierre), où l’on a refait le monde de la pêche, nous prenons notre temps pour émerger. Nous sommes aller nous promener sur les bords de Loire, essayer d’observer des loutres, la botanique. Nous atteignons ainsi la source ferrugineuse de Bonnefont, exploitée jusqu’en 1914, mais son accès est difficiel pour son exploitation. Le ciel, aujourd’hui, sera bleu, avec un vent du nord, un peu plus régulier que la veille. Il fera aussi un peu plus chaud!
Direction Vallet, le no-kill. La pêche est moins évidente, les poissons un peu moins dehors. On en touchera tout de même 7/8 chacun en nymphe et en sèche; rien de « folichon », rien de réellement attablé, mais bon cela fait toujours plaisir!
Merci à vous tous pour ces quelques jours, vous m’avez permis de découvrir encore un peu plus la Loire, sur des secteurs magnifiques!
Le lundi passe, je pars l’après midi sur un secteur de gorges à la sortie du Puy. Il fait, beau, l’eau est très basse, claire, les sedges sont par centaines à virevolter au dessus des courants. Une pêche agréable quoique un peu difficile en raison des niveaux extrêmement bas. On regarde alors, les fleurs, les lys martagon qui sont par centaines dans ces gorges, proches de la floraison, peut être encore un bon mois et ils seront en fleurs, les orchidées sont en fleurs, et les sceaux de salomon sont en début de floraison. Cette vallée est très riche!
Mardi, temps incertain de prévu, l’occasion de se revoir avec Pierre, Yves et Laurent, pour monter sur la Haute vallée de la Loire : direction le no-kill de Goudet : 2 km de no-kill. Même si la Loire est magnifique sur l’ensemble de sa vallée, Goudet est un parcours très sympa, un cadre tranquille, une petite marche d’approche sympathique, et des coups vraiment très très variés. La Loire est belle, il y a de un peu d’eau. Le temps est gris, vent de sud/sud ouest, par rafales, rendait la pêche assez compliquée, mais alors, les insectes sont dehors et les truites aussi! Des gobages, d’un coup sur un courant puissant les truites sautent hors de l’eau pour gober les March brown et petites olives, des petits gobages bien gras sur les plats. Malgré tout, je pêche le bouillon des courants en nymphe, je touche un poisson intéressant.
Puis dans la même veine un poisson saute une fois…. deux fois, trois fois, en plein bouillon, il doit y avoir un bon mètre cinquante d’eau… Je monte une sèche, au 10ème passage je vois une très jolie truite nymphée rageusement en surface, c’était ma mouche qui coulait…, Grrr! Je repasse, puis au 5ème nouveau passage, la voilà qui monte, je la tiens au bout de l’hameçon quelques secondes et se décroche… dommage elle était très belle! Je monte sur un plat, rejoint Yves, et fais 3 truites sur des March brown parachute sur gobages : https://stef43.gobages.net/2013/12/21/march-brown/ Les autres se sont aussi bien marré, uniquement en sèche pour la plus part, avec aussi deux ombres pris en sèche sur le bas du parcours, pour ma part 7/8 poissons, les 2/3 en sèche.
On rentre chez nous, on regarde la météo, le lendemain, mercredi ils ont prévu le même temps, mais avec plus d’éclaircies…. On va donc remettre ça avec Yves, et Grégoire, un ami. Le temps était gris, avec des belles éclaircies, des averses de pluie sur la fin de l’après midi, mais beaucoup moins de vent. Il faisait plus chaud, moins d’insectes sur l’eau, pas les mêmes. Je pêcherais principalement en nymphe, je toucherais une très jolie truite dans le courant où j’ai manquée la jolie la veille :
Dommage qu’elle ait perdu une partie de sa nageoire caudale… c’est assez étrange quand même!
Puis en montant, je laisse pêcher Grégoire un coup où j’en ai loupé une belle au ferrage la veille encore, il est en sèche, il ne fait rien monter, puis je passe derrière en nymphe, et je touche un très joli poisson, très certainement un très bel ombre proche des 35cm, mais j’ai été un peu passif sur ce coup et je le décroche après qu’il soit passé derrière une pierre… Je suis pas trop réactif des fois… Grégoire, en fait ensuite monter 3/4, et en loupe 2/3 au ferrage. On retrouve Yves sur le plat, on monte, puis en fin de courant encore, je déloge de sous une pierre, une très belle truite proche des 35 en nymphe, que je décroche ensuite…
Bilan, 5 jours de pêche, il y avais moyen de faire pas mal de poissons en sèche, le dernier jours, des possibilités de faire des jolis poissons en nymphe…. Très sympa!
Jeudi après midi, pas de voiture, je décide d’aller sur la Borne sur le parcours « urbain » d’Aiguilhe. La borne est un peu haute et légèrement teintée. Je la commence sous Feu vert et super U, et je la finis avant le pont au niveau du camping. Je fais 4 poissons, surtout en nymphe, autour de 23/25cm, une truite en sèche sur un sedge cdc, un joli chevesne aussi, et loupe un joli gobage en plein courant, parce que je regardais ailleurs… Pêche pas évidente, il faisait beau et chaud, l’eau n’était pas très belle. Mais il y a toujours moyen de sauver le capot sur ce parcours 😉
Enfin, Vendredi, pêche sur le Dolaison, no-kill de Vals. Changement de conditions : eau très très basse, je n’ai jamais vu le Dolaison aussi bas, cela me faisait presque mal au coeur, une eau teintée d’algues et de particules en suspension, une eau vraiment pas belle, sûrement à cause des niveaux très bas. Les algues se sont beaucoup développées pour la saison, et les truites…… bah, n’étaient pas bien là. J’ai réussi à sauver le capot sur la fin du parcours dans Vals, avec une truite en sèche proche des 27cm, et je loupe un joli poisson au dessus des 30 sur le dernier trou. Les truites étaient uniquement dans les courants, se nourrissaient peu… S’il ne pleut pas efficacement avant l’été, le Dolaison va souffrir très certainement… Se sera dure!
Bonne journée!
stef43
Originally posted 2014-05-13 09:38:52.
Belle décompression ! Pour moi il faudra attendre encore 4 semaines que le bac se termine mais j’ai hâte !
Bravo à toi
A++
Mais vous pouvez pas les laisser 5 minutes tranquilles ces poissons bon Dieu !
hahaha! je comprends! Merci des nouvelles!,
Des bibios…, j’en ai monté 2/3 jeudi après midi… un signe? 😉
ce n’est que partie remise 🙂
Steph: excellent moment à lire et revivre ces quelques précieux moments !! Merci.
Les nouvelles du front:
La Loire continue de me réconcilier avec nos rivières. Jeudi dernier, les poissons étaient attablés sur des bibios sur la plate des Pradaux: après 5 poissons à l’arrach sur des baetis en CDC, des gobages pleins de rage révèlent la présence de 4 ou 5 gros sujets (autour de 40 cm à mon avis). Comme de juste, ma boîte à mouche s’étaient fait dépouiller sur les lacs de montagne l’automne dernier et la seule imitation de cette pataude mouche de St Marc a du rester perché à 2000m d’altitude. j’ai pris une bonne humiliation pendant 2 heures… Eloge de la bonne mouche!
A bientôt
Pierre
Merci 😉 si déjà il y avait ses copines c’est pas mal 😉
salut Stef,
très belle balade en vallée de Haute Loire, merci. pour info, je suis allé voir la « postée » du rognon mais pas vu, juste ses copines…
A+